Edoardo Tresoldi : Archetipo Tresoldi et DLE ont imaginé un immense jardin dans lequel nature et constructions de type Renaissance cohabitent. Les différentes structures sont éclairées à la fois par le haut et par le bas pour un résultat quasi-holographique. L'impression de transparence donnée par le maillage filtre la lumière et offre au paysage un aspect fantomatique, presque irréel.La végétation située au sol interrompt cette impression de flottement, perturbant encore un peu plus le spectateur dans son rapport réalité/fiction, comme si les éléments naturels tentaient de s'immiscer dans un monde rêvé. Edoardo Tresoldi livre ici une représentation sensible de l'investissement de la nature par l'homme.« Il faut habiter poétiquement la terre. » Friedrich Hölderlin, poète et philosophe allemandLes dômes, colonnes, arches et autres motifs architecturaux classiques sont ici modernisés par la présence de formes géométriques, comme les sphères ou les cubes en suspension qui sont intégrés aux constructions. Là aussi, l'artiste crée la confusion. Après avoir perturbé l'espace, il trouble les frontières entre passé et présent.À la suite de cet évènement, ces installations lyriques seront dispersées et déplacées dans les universités, les parcs et les musées de la ville. L'occasion pour ceux qui n'ont pas pu être invités par le roi d'être confrontés à ces sculptures surréalistes.Photographies : Il Conte PhotographyPour en savoir plus, visitez le site de Edoardo Trisoldi Précédent Suivant
