Lieu d'émerveillement enchanteur de l'enfance, la forêt est aussi une source inépuisable de découvertes scientifiques mais elle est récemment devenue, hélas, le lieu dans lequel s'exprime le plus dramatiquement le réchauffement climatique avec l'explosion du nombre d'incendies cet été.

C'est la somme de ces réalités et de ces sentiments contraires que l'exposition souhaite offrir au public à travers les créations de 10 artistes contemporains. Commissariée par Lauranne Germond et scénographiée par Benjamin Gabrié, cette exposition sera également la première présentée par Florent Heridel, le nouveau programmateur du Maif Social Club.

Comme toujours au Maif Social Club, la thématique sera abordée, non seulement à travers l'expo mais également par des activités en famille, de nombreux spectacles ainsi que des débats. 

L’exposition est conçue comme un espace propice au merveilleux, entre la déférence qu’on éprouve au pied des troncs massifs d’arbres centenaires et un joyeux esprit de cabane – moins dans une approche pédagogique que dans un apprentissage renouvelé de la liberté. Participatives, praticables ou plus contemplatives, surprenantes, évanescentes, les œuvres présentées diversifient les approches et les interactions avec le public, et créent de nouveaux espaces de convivialité, d’échanges et d’observation.

Autour d’une clairière centrale évoquant une forêt vivante et rêvée, sont déclinés quatre autres espaces thématiques : la forêt enchantée, la forêt des luttes, soigner la forêt et agir au quotidien contre la déforestation ; autant de voix de la forêt qui croisent l’incroyable réseau de communication du vivant et les voix en lutte qui s’élèvent pour la préserver. La dizaine d’œuvres d’artistes présentées y dialoguent avec les enjeux actuels de ces écosystèmes et représentent la diversité de formes et de mediums de la création contemporaine à son sujet.

Ce principe scénographique vise à recréer l’émotion qui consiste à pénétrer dans une forêt, jouant ainsi sur le trouble et la notion de passage entre la vie quotidienne et ces mondes magiques et habités. Matières organiques, odeurs et environnements sonores envahissent l’espace d’exposition, présenté comme une ruine au milieu de la forêt, sur laquelle la nature aurait repris ses droits. La scénographie, volontairement immersive, touche tous les sens des visiteurs et forme un écrin onirique aux œuvres. Les jeux de lumière, entre clairière et espaces obscurs renforcent les possibilités de théâtralisation, tandis que la déambulation dévoile des qualités d’espaces divers qui convoquent les multiples facettes de l’écosystème forestier.

 

« Le chant des forêts »

Du 1er octobre au 22 juillet 2023 

37 Rue de Turenne, 75003 Paris

 

Visuels © : Emilie Faïf, Thierry Cohen, Romain Bernini

 



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