Lampes Garbage par Gilles Eichenbaum Pièce N.453 « Schilthorn » Pièce N.328 « Thé en Ossétie » Pièce N.327 « Bassorah Café » Sur ses créations, Gilles Eichenbaum précise: " Les dentelles sont nées d’un coup de colère. A l’époque où je disposais d’une petite vitrine dans Paris, quartier Beaubourg, un copain de comptoir m’a téléphoné un soir pour me féliciter d’avoir réussi à présenter mes œuvres dans une « chabadawa » galerie voisine, à 2 blocs à peine de ma propre expo… J’eus beau lui dire que je n’en avais rien fait, il ne voulait pas en démordre – au point que j’ai dû me rhabiller pour aller personnellement visiter l’endroit… et m’apercevoir que de délicats voisins avaient effectivement copié mes cafetières d’alors à l’identique. Une rapide mission de contre-espionnage m’a bien montré qu’ils ne connaissaient que l’aspect extérieur des modèles (on se brûlait les mains dessus, les perforations n’étaient même pas ébarbées et les surfaces non traitées) mais ça m’a tout de même rendu un brin teigneux. J’ai donc décidé de compliquer la sauce au point qu’il n’y aurait pas d’autre solution pour les faussaires que de s’arracher les fesses pendant un maximum de temps, c’est vache hein ? J’ai mis une cinquantaine d’heures à réaliser un proto, puis n’en ai fabriqué que quatre plutôt que de devoir divorcer. Aujourd’hui ma technique a bien évolué mais tout réside dans le coup de main et la patience – et ces productions restent une galère noire, d’où une production restreinte. Il est assez drôle, sur les expos, d’entendre de doctes critiques expliquer que le métal a été perforé avant emboutissage ( !) ou bien qu’il y a de la découpe au laser là-dessous. En vérité je vous le jure, il n’y a qu’une « quart de ronde » et mes petits doigts musclés, avec peut-être un petit tour de poignet digne des meilleurs cavistes champenois." Pour en savoir plus, visitez le site de Garbage. Précédent Suivant
