L'agence d'architecture marseillaise Yvann Pluskwa signe la construction de cette maison de ville à Marseille. Sur une parcelle confinée, ancrée dans la roche et habillée de claustras de bois, elle s'élève sur trois niveaux, du plus massif au plus léger.

Ses espaces de vie s'ouvrent sur l'extérieur et se prolonge dans un patio et sur une terrasse.

Sur ce projet, Yvann Pluskwa précise:

"C’est dans ce quartier typique de Marseille sur le vallon de notre dame que se trouve la parcelle. Un quartier investi d’architectures hétéroclites souvent prosaïques mais astucieuses. Parfois majestueuses, elles traduisent par leurs aménagements et leurs situations un désir de nature, et de proximité marine propre aux architectures «balnéo méditerranéennes».

De faibles surfaces 149m2 (9metres par 17), exigus, enclavée et mitoyenne la parcelle offrait tout de même à première vue une potentielle «habitabilité». Comme sur les parcelles voisines, Il s’agissait de construire une maison de ville, pour une famille. Dans cette parcelle minuscule et confiné, le projet à chercher à ménager le maximum de contact avec les éléments naturel et artificiels propices au plaisir, à la rêverie, à l’hédonisme et l’épanouissement. Par l’activations de ses différents filtres mobiles de façades (claustras en bois et rideaux) ou par l’intimités des ses espaces extérieurs appropriables, la maisons propose une variété de relations spatiales : du plus intimes au plus partagés, du plus substantiel au plus éthéré. Exploitant à la fois les opportunités topologiques et topographiques, la maison, se développe verticalement sur trois niveaux du plus massif au plus léger pour finir dans le ciel et sur la mer. Le socle de la maison s’encastre dans la roche et s’ouvre sur la rue pour servir à la fois de garage et de lieu technique.

Le premier niveau, «lieu de partage», à la manières d’une terrasse traversante couverte et relier par un escalier massif initialement taillé dans le roché, conquière au sud, le fond de la parcelle en un mini jardin minéral ombré, rafraîchissant et ventilé et s’ouvre au nord sur la ruelle et la luxuriante végétation du vallon. Le deuxième niveau «lieu d’intimité», «Amarré» par un escalier plus léger se retire de la rue pour se retourner vers la mer, les jardins et le ciel, ne laissant en façade qu’une légère dentelle de bois mobile activer suivant le loisir du propriétaire et la vitalité atmosphérique et poétique des nuages.

Pragmatiquement résumé le projet s’inscrit alors de manières actives dans son contexte cherchant à chaque fois les opportunités du site de son histoire de ses pratiques et de ses habitations et tente dans la nature de ces nouvelles médiations architecturales d’installer à la fois pour ses «occasionnels» propriétaires et pour les riverains alentours les conditions possibles d’une vie complète sensuelle et cosmologique, «un cadre pour nos vicissitudes humaines»."

Pour en savoir plus, visitez le site de l'Atelier d'Architecture Yvann Pluskwa.



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