Direction le Havre (76) afin de ne rien rater du programme « archi » culturel de la troisième édition d'Un été au Havre, manifestation exposant une vingtaine d'artistes dans la ville pour une chasse aux œuvres entre terre et mer qui ne manque pas de sel.

(Re)découvrir le Havre dans l'œil des architectes, telle est la promesse faite par le festival Un été au Havre qui inaugure ici sa troisième édition. Cet événement estival, lancé en 2017 dernier à l'occasion des 500 ans de la ville portuaire, invite dix nouveaux artistes à compléter la collection d'œuvres installées dans l'espace urbain lors de la première édition. Parmi ces dernières, on retrouve les deux arches de conteneurs hautes en couleurs érigées par Vincent Gaviner. Mais aussi UP#3, la création de béton du duo Lang/Baumann trônant sur la plage, les pieds dans le sable.

Les mots d'ordre de cette année ? Humour et créativité. Jean Blaise — directeur artistique de ce rendez-vous annuel — a laissé libre cours à l'imagination de ses nouvelles recrues afin de réveiller le cœur de cette cité balnéaire. Et pour cause, le Havre, l'architecture et le design, c'est une histoire qui dure depuis près de 70 ans. Celle que l'on appelle aussi « la porte océane » a entièrement été redessinée à l'aube des années 1950 par l'architecte Auguste Perret, suite aux bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.

« Le Havre est une ville d'architectes qu'on aime faire découvrir avec le respect dû aux grands créateurs. Il n'empêche qu'on ne peut s'empêcher de la provoquer pour la faire sortir de son immobilité. » Jean Blaise, directeur artistique d'Un été au Havre.

Ainsi vient donc s'ajouter près des docks la ville de carton éphémère Cité oublié, conçue par le français Olivier Grossetête, tandis que la Narrow House du sculpteur Erwin Wurm s'installe avenue Foch. Une maison aux dimensions étroites d'1 mètre 30 de large sur 18 mètres de long qui pique la curiosité des passants.

Non loin de là, une installation sonore vient ponctuer le parcours de cette exposition à ciel ouvert. L'écossaise Susan Philipsz invite les riverains à se laisser bercer par l'appel du large au sein de l'église Saint-Joseph. Et dans les Jardins Suspendus, la nature reprend ses droits avec l'œuvre organique du brésilien Henrique Oliveira, Sisyphus Casemate, qui vient envahir l'une de ses galeries sous la forme d'une racine géante.

Une kyrielle de manifestations artistiques plus originales les unes que les autres à découvrir jusqu'au 22 septembre.

Pour en savoir plus, visitez le site de UN ÉTÉ AU HAVRE 

Photographies : Philippe Breard / Ville du Havre ; Colombe Clier

 



Logo-ML SiteADC

Book des Lauréats des MIAW

 
 BOOK MIAW INNOVATION 2023 COUV

d'architectures en kiosque

DAMARS2024SITE