Joséphine Fossey accompagne Iconic House dans le Luberon, en signant le concept artistique d’une bastide provençale nichée sur les hauteurs de Gordes, adoptant une démarche similaire au commissariat d’exposition. 

Le Bureau de recherches et de création a constitué une collection d’œuvres singulières, dont certaines monumentales et spécialement commissionnées, qui guide les visiteurs dans la découverte d’un lieu en reflétant une certaine sensibilité à la lumière, au mouvement, interrogeant la perception.

Pour dessiner une expérience singulière, Joséphine Fossey commence par se plonger dans l’histoire de ce village qui, par son isolement, sa lumière, sa beauté minérale et ses paysages, a séduit une pléiade d’artistes. André Lhote est l’un des premiers à tomber sous le charme de la région. Suivront Jean Deyrolle, Serge Poliakoff, et les photographes Willy Ronis et Izis.

Loin des foules et des regards, Les Hauts de Gordes offre à ses hôtes une intimité parfaite et une vue spectaculaire sur la vallée, dans un décor pensé par l’architecte d’intérieur Jérémie du Chaffaut. L’occasion pour Joséphine Fossey de constituer une collection d’œuvres singulières, dont certaines monumentales et spécialement commissionnées, qui guide les visiteurs dans la découverte d’un lieu en reflétant une certaine sensibilité à la lumière, au mouvement, interrogeant la perception.

L’extérieur fait la part belle aux installations sur-mesure. Dès l’entrée, le portail en métal peint de l’artiste Gaultier Rimbault-Joffard donne le ton en faisant vibrer matière et lumière. C’est la première œuvre cinétique du parcours, une invitation à découvrir le reste de la propriété petit à petit. Dans le jardin, la sculpture géométrique en miroir de Charles Kalpakian reflète le ciel et l’infini des paysages alentour, brouillant la frontière entre réel et imaginaire. Un peu plus loin, la piscine elle-même devient œuvre d’art : Joséphine Fossey a fait appel à Robin Vermeersch, artiste fasciné par le langage visuel et la notion de perception, qui, associé au collectif belge « Ceci n’est pas une piscine » a dessiné un motif graphique et linéaire évoluant au fil des mouvements de l’eau. 

A l’intérieur, Victor Marqué signe six sculptures sur-mesure aux formes totémiques, et des dessins, rappelant le travail de Vasarely en explorant à la fois la 2D et la 3D. Les photos d’Ilka Kramer et de Yosigo côtoient les œuvres de Jesus Perea, et répondent aux objets chinés dans les brocantes provençales. Autant de pièces qui, tour à tour, jouent avec le mouvement, la lumière, la verticalité et les effets d’optique.

Le parcours artistique des Hauts de Gordes incarne la démarche de Joséphine Fossey : appréhender chaque projet comme une aventure humaine, collaborative, et trouver le juste équilibre entre histoire et nouveau chapitre, vintage et contemporain, localité et mélange des cultures, pour s’ancrer dans un environnement en se l’appropriant.

 

Visuels © : Joséphine Fossey Office



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